La Réunion du Lundi

Michel Schweri
Parution: 2012
110 pages - 190x135
ISBN-13: 978-2-9700583-4-2
35 CHF / €
avec un CD audio

L’équipe du Boulevard, lors du vernissage (de gauche à droite: Damine, Laura, Catherine, Anne, Béatrice, Carlos)

 

1975. Des amis reprennent un kiosque situé au Boulevard Georges-Favon, à Genève, où ils proposent des revues et des livres politiques mal-diffusés en Suisse. 2012, six personnes travaillent à la librairie et inventent jour après jour une autre manière d’entreprendre. La librairie forme des apprentis-e-s, se questionne sur son avenir, s’adapte et résiste en gardant intacte un engagement tant politique que culturel. Au coeur de cet engagement il y a le goût pour les livres et une envie d’imaginer une autre manière d’exercer un métier ensemble. A travers cette expérience, ce qui nous interpelle c’est la possibilité de gérer une entreprise commerciale selon d’autres critères. L’autogestion au quotidien, comment cela se passe-t-il? La librairie du Boulevard ouvre les portes de sa pratique, que faut-il pour que cela fonctionne? Y a-t-il des incontournables?
L’ouvrage relate l’expérience humaine de la librairie, il interroge également les «recettes» pour une gestion d’entreprise différente. Ce livre et ce CD sont tout à la fois un anti-manuel pour l’autogestion qu’un hommage à ces inventeurs anarchistes!

Les auteurs: Michel Schweri pour le texte, Fabia Bottani pour le travail de reportage audio et la préface de Normand Baillargeon

Déjà, dans la presse: Le Courrier, Le Journal, Nouvelles, La Tribune de Genève

La publication de ce livre a été soutenue par le Département de la Culture et du Sport de la Ville de Genève et le Département de l’Instruction publique du Canton de Genève

Petit rappel pas inutile concernant le prix
Le livre “La réunion du lundi. De l’autogestion à la librairie du Boulevard” est cher m’a-t-on fait remarquer. Peut-être cela vaut-il la peine de rappeler ici, que, malgré les subventions (DAS, Ville de Genève; DIP, Etat de Genève; Banque Alternative) le coût d’une telle réalisation est très élevé. Les journalistes qui ont réalisé un magnifique travail, l’imprimeur, le presseur du CD audio, la mise en page du livre, la maquette de couverture, tous ces gens ont été payés aux coûts du marché. Malgré la confiance accordée par des souscripteurs, l’investissement du livre est loin d’être amorti lors de sa parution.
Je rappelle que le prix d’un livre comprend une marge au libraire qui réalise sa mise à disposition auprès des lecteurs, une remise au diffuseur qui s’occupe de le rendre disponible et de le promouvoir auprès des libraires.
Mon choix a été de le vendre au prix réel auquel il doit être soumis au marché: les subventions n’ont couvert que le travail intellectuel et créatif. La réalisation – mise-en-page, graphisme, impression, pressage du CD, promotion – doit ensuite être amortie.
Chacun des livres vendus permet de se rapprocher de l’équilibre et de penser qu’éditer un tel livre est nécessaire, mais n’a pas endetté la petite structure des sauvages.
Les comptes sont à disposition de ceux qui le souhaitent et m’en feraient la demande. Je rappelle aussi que toute subvention publique doit être justifiée auprès de l’organisme subventionneur.
Le prix de ce titre est à évaluer en regard des éléments ci-dessus.

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